Andrea Salmaso, chanteur blues américain et musicien de blues d’Antibes, Saint-Paul-de-Vence, Valbonne, Cannes, incarne avec passion et talent l’âme authentique du delta blues.
Véritable blues man, il excelle en tant que musicien, compositeur et song writer au cœur de la scène locale.
Déambulant dans les rues de la Côte d’Azur en tant qu’artiste de rue, Salmaso ensorcèle les passants avec sa musique delta blues, jouant plusieurs instruments, dont le résonateur guitare, dobro, bottleneck et harmonica, pour créer une expérience immersive.
S’inspirant des légendes du blues comme Son House, Robert Johnson et Elmore James, Andrea Salmaso intègre ces influences dans son propre style, capturant l’essence des racines du blues.
Sa maîtrise du résonateur guitare et du dobro, associée à son jeu expert de bottleneck et d’harmonica, témoigne de son engagement envers l’authenticité du genre.
Au-delà de son talent instrumental, il excelle en tant que compositeur et song writer. Ajoutant une dimension contemporaine à la musique delta blues tout en préservant son caractère rural et roots.
Sa musique évoque les grands noms du blues comme Son House, Robert Johnson et Elmore James, tout en reflétant sa propre interprétation unique.
Andrea Salmaso apporte son talent exceptionnel à des événements spéciaux, créant une atmosphère envoûtante et mémorable.
Avec son répertoire varié et son approche distinctive en tant que busker, il insuffle une nouvelle vie à la scène blues d’Antibes.
Offrant une expérience musicale authentique qui transcende les générations, captivant un public toujours plus large avec chaque note et chaque battement de pied.
Invité par Stephen Taylor (Ingénieur du son de Path Metheney, Massive Attack, Depeche Mode, etc.) pour un projet sur le blues par l’école BTS Audiovisuel de Cannes, cela a été une opportunité d’ouvrir une petite fenêtre sur mon monde et mon travail avec une brève interview initiale, suivie de l’interprétation de deux morceaux : “Death Letter Blues” de Son House et un medley comprenant une version instrumentale de “Preachin’ Blues” de Robert Johnson et “When the Levee Breaks” de Led Zeppelin.
Après une semaine de lecture intensive de l’œuvre “Les Fleurs du mal” de Charles Baudelaire, j’ai écrit le paroles de cette chanson d’un seul jet. J’avais déjà envisagé une progression d’accords arpégés inspirée par l’écoute du compositeur Arvo Pärt que j’ai développée en harmonie avec la ligne mélodique vocale. On m’a ensuite dit que cette dernière était de style grégorien, ce qui s’est révélé particulièrement approprié compte tenu du texte…
Sparse nel campo
un giardino di marmo
soffia il vento autunnale
strappa petali ai fiori
come ai ricordi
che usura
urlando nomi dimenticati attraverso una nuvola buia
cupo destino che
orizzonti e memoria oscura
porta il suono di
lontane campane
scandiscono passi che accompagnano
battezzati sposi e bare
fuori dalla chiese
scandiscono il tempo mai baro
che ci porta dal caldo utero alla gelida fossa
rintocchi
come colpi di martello
sul chiodo che sigilla
sconfinate tenebre
senza più
primavere