Andrea Salmaso, le bluesman d’Antibes, Saint-Paul-de-Vence, Vence, Cannes, Valbonne.. Il réunit avec passion et talent les différentes dimensions du delta blues.
En tant que chanteur, musicien, compositeur et parolier, il fusionne ces compétences pour façonner une expérience musicale authentique, solidement ancrée dans les traditions du blues, notamment du Delta Blues.
Son art transcende les frontières, capturant l’essence même du genre avec une profondeur émotionnelle remarquable.
À travers sa voix puissante, sa maîtrise instrumentale et ses compositions originales, Andrea Salmaso incarne véritablement l’âme du blues, transportant son public dans un voyage sonore riche en émotions et en héritage musical.
Né à Bassano del Grappa, une ville située aux pieds des Alpes, à 90 km de Venise, Andrea a commencé très tôt à travailler dans divers petits boulots. Il a ensuite rejoint une grande et aliénante usine où il a passé des années qui l’ont finalement conduit à accomplir son service militaire. Pendant cette période, il a découvert le blues, le rock des années 70 et un film culte comme Easy Rider, avec ses messages, ses utopies et sa bande sonore……
De retour d’un service militaire en tant que fusilier assaillant alpin, Andrea a passé quelques mois supplémentaires dans l’usine. Ces deux expériences vécues avec intolérance, ainsi que ses lectures de Jack London, Kerouac et d’autres, l’ont convaincu de partir pour un long voyage. À l’âge de 20 ans, il a passé un an en Australie, en partant de Sydney et en faisant le tour complet du continent en auto-stop, se débrouillant avec divers petits boulots et d’expédients pour survivre.
De retour en Italie, il a commencé à chanter dans les clubs de sa région avec différentes formations en reprenant des morceaux de rock-blues des années 60/70 (Stones, Doors, Hendrix, etc.), puis en perfectionnant sa technique vocale en interprétant des morceaux de hard rock de groupes tels que Deep Purple, Led Zeppelin, Black Sabbath. Il a également décidé de revivre l’expérience de la route, mais cette fois en chantant. Il est parti de Bassano avec un sac à dos, un sac de couchage, sa guitare et très peu d’argent, afin d’être contraint de se produire et de surmonter la gêne de sa première expérience en tant que musicien de rue. Ce voyage de près de 2000 km l’a mené jusqu’à Madrid, le premier d’une série de voyages sur les routes en Italie et en Europe.
Passé la trentaine, une tournure décisive est arrivée : “Plutôt que de dépérir lentement en faisant des boulots frustrants et aliénants je préfère mourir de faim dans les rues sales, mais avec la musique que j’ai envie de chanter”, a-t-il décidé de se consacrer entièrement à la musique, avec sa passion la plus profonde : le Delta Blues, interprétant des morceaux de Son House, Robert Johnson, Elmore James et d’autres, en plus de proposer sa propre musique inspirées par sa vie errante la littérature et la poésie. Au début, il a collaboré à la fois dans les rues, les bars et les festivals avec d’autres musiciens, pour finalement se produire en totale autonomie, avec des percussions aux pieds, guitare, harmonica et sa voix.
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